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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 19:05

Participez à l'événement "Un buzz bleu pour les personnes autistes", en publiant sur votre page facebook ou tout autre réseau social, forum etc, une photo bleue et en la partageant sur le mur de la page événement si vous le souhaitez.

Si vous avez un blog, participez au buzz bleu le 2 avril en y publiant une photo bleue ou une note bleue ou toute autre idée pourvu qu'elle soit bleue ! Invitez vos amis à le faire !

Avec le mouvement national "Ensemble pour l'autisme" créons le buzz bleu pour les personnes autistes et sensibilisons le grand public à la cause de l'autisme !

 

http://www.facebook.com/events/157533451035958/

 

Bon buzz bleu !

 

 

Voici mon image bleue :

 1111bleu

 

Vous pouvez aussi allumer une lampe ou une bougie bleue à votre fenêtre dans la nuit du 1er au 2 avril, c'est à dire dimanche soir !!

Les monuments publics devraient être éclairés en bleu, eux aussi !

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 12:37

L'arapi, c'est l'association pour le recherche sur l'autisme et la prévention des inadaptations.

 

Cela se passe le samedi 13 octobre 2012, et le titre est :

 

Quelles évolutions et innovations dans les réseaux et dispositifs d'accompagnement ?

 

Vous pouvez télécharger le programme et le bulletin d'inscription à cette adresse : s'inscrire.

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 12:53

Pour apprendre à gérer les crises, qui peuvent être très violentes parfois, surtout à l'âge de l'adolescence (mes élèves sont presque tous plus grands et plus forts que moi), il faut du temps...

 

Il faut du temps et il faut de l'expérience...

Au début, j'étais un peu perdue quand mes élèves allaient mal : je ne trouvais pas les mots pour les calmer, et pour cause ! Les mots ne sont pas forcément ce dont il faut se servir !

Maintenant que je connais bien mes élèves et que j'ai l'habitude, j'ai appris plusieurs choses :

  • La première est de garder mon sang froid !

Si on panique, on angoisse encore plus le jeune qui est déjà dans une panique quand il crise... Il faut donc savoir rester cool en toute occasion.

 

  • Et puis il faut réagir différemment selon les habitudes du jeune, et selon son caractère.

Certains auront besoin de calme, d'autres de se dépenser, d'autres encore de reprendre leur emploi du temps normal et leurs repères habituels...

Il faut s'adapter !

 

 

Pour réaliser cette page, je me suis largement inspirée du blog d'une maman qui explique très bien comment elle s'y prend avec son fils (je l'avais remerciée au moment où j'avais trouvé son article - il y a 2 ans environ, mais je recommence : merci madame ! vous m'avez bien aidée !).

C'est ici : le blog d'Antoine

 

 

J'ai repris tout ce qu'elle écrit, et je l'ai transposé pour mes élèves.

 

Voilà ce que ça donne :

Il s'agit de comment réagir ou ne pas réagir pour aider l'élève à se calmer.

 

Les personnes atteintes d’autisme peuvent faire des crises de panique. C'est ce qu'on appelle habituellement des troubles de comportements.

C’est souvent une résultante d'une situation mal comprise ou d'un événement qui va les mettre en état de panique.

Attention ! Souvent, mais pas tout le temps : pour certains de mes élèves, on a beau chercher et noter tout ce qui a eu lieu avant la crise, il arrive qu'on ne sache pas à quoi elle était due...

Voir Le livre de B. Sellin, où il dit : "je pense qu'une véritable peur comme aujourd'hui je l'ai sans raison subitement cette angoisse est là et sans raison intérieure elle a disparu de nouveau".

 

(Il est intéressant d'essayer de comprendre ce qui influence l'apparition des crises afin de travailler avec l'élève des situations similaires et de lui apprendre à mieux gérer son comportement dans ces moments là.)

 

Chaque fois qu'une personne avec autisme "combat" un crise et réussit à bien se comporter alors que l'angoisse monte, cela la fatigue énormément.

Stefany Bonnot (qui est diagnostiquée Asperger et dont le métier est d'aider les AVS qui s'occupent d'enfants autistes) parle de "capital énergétique".

Elle explique que tous les matins, elle calcule ce qui risque de la troubler. Pour cela, elle part d'un capital énergétique de 100% et le diminue au fur et à mesure afin de calculer et de rendre sa journée "gérable".

Elle explique par exemple que si elle prend le métro le matin, elle attaque déjà beaucoup son capital énergétique... donc si sa journée doit être compliquée par ailleurs, elle calcule qu'il vaut mieux prendre un taxi, afin de garder de l'énergie pour les autres choses angoissantes.

 

 

Les crises ne sont pas une conséquence d'un caprice ou d'un non-respect des limites, mais bien des crises de panique face à des situations très difficiles à gérer pour une personne avec autisme.

Il est facile de comprendre que gronder l'élève à ce moment là ne sert qu'à accentuer encore sa panique... c'est donc à éviter.

L'élève angoissé a besoin de cadre. Il a besoin qu'on prenne les choses en main pour lui, qu'on sache à sa place car lui est perdu.

Ce n'est absolument pas le moment d'expliquer, ni de dialoguer, et surtout pas de proposer des choix ou de poser des questions ! (Le genre : "Ça ne va pas ?", "Tu veux arrêter l'activité ou tu veux continuer ?"...)

 

Il faut parler le moins possible et montrer à l'élève que si lui est perdu, nous ne le sommes pas, nous : nous sommes parfaitement maîtres de la situation et tout va bien.

Parler le moins possible, résoudre le problème qui se présente, éventuellement donner une explication claire et courte, puis reprendre les habitudes et l'emploi du temps établi.

 

Pour résumer, en situation de crise, surtout rester calme, ne pas paniquer soi-même, ne pas se fâcher, ne pas s'énerver, parler le moins possible et éventuellement maintenir l’élève (plutôt en silence) dans l'angle d'une pièce pour l'empêcher de se faire mal...

 

Il sera toujours temps ensuite de revenir sur ce qui s'est passé, quand la situation sera redevenue calme. C'est-à-dire analyser les événements déclencheurs, si possible avec le jeune, lui expliquer ce qu'il a mal compris si c'est le cas, et mettre au point avec lui une stratégie pour la prochaine fois.

 

Chaque élève est différent... leurs crises sont donc toutes différentes. Certains sont très violents contre eux mêmes (se tapent la tête contre les murs, se mordent, se pincent...) Ou contre les choses : attention aux objets qui volent.

Rarement, ou quand on s'interpose, il arrive qu'on soit la cible.

 

 

Ces comportements sont souvent observés quand l'élève est non verbal : il ne peut pas expliquer son angoisse, et cela le frustre encore plus.

D'autres se mettent à rire sans raison et sans arrêt. Ou posent sans cesse les mêmes questions (qu'ils écoutent ou non la réponse, la question revient de toute façon sans cesse). Ils peuvent aussi se balancer, mettre en place des stéréotypies pour essayer de retrouver leur calme. Certains se plaignent : cela peut être de simples phrases répétées - "J'ai mal aux pieds", "J'ai mal à la tête", "Je veux voir le docteur"... pour expliquer un mal-être ; mais cela peut aussi aller jusqu'à expliquer à chaque personne rencontrée "Je ne vais pas bien aujourd'hui parce que..." et cela peut durer des heures à chaque rencontre !!

Tous ces comportements sont plus ou moins inadaptés...

A vous de voir lesquels sont à proscrire totalement mais aussi quels sont ceux qui peuvent être acceptables, et dans quelle mesure.

Est-il vraiment utile d'interdire à un jeune de passer ses mains devant ses yeux quand il a fini son activité ?

Par contre, si ce comportement est envahissant et qu'il ne fait que ça (les activités en autonomie sont impossibles), il faut trouver une solution, ou une alternative.

 

 

Pour diminuer l'apparition des crises, il est très important de ne pas les occulter pendant les périodes calmes.

On a tendance à vouloir profiter des ces semaines sereines !

Ces répits nous font tellement de bien qu'on croit qu'ils dureront toujours !

Mais ce n'est pas le cas ! Et ces moments sont les meilleurs pour travailler.

Quand l'élève présente une forte résistance aux changements par exemple, il ne faut pas attendre que les changements soient accidentels.

On peut en "prévoir" : mettre un item blanc (ou avec un point d'interrogation) dans l'emploi du temps pour commencer par exemple - cela permet d'avoir une activité inconnue dans la journée (cela peut être toujours au même moment de la journée dans un premier temps, ce qui créé quand même une routine rassurante au début).

 

Quand l'élève est non verbal, lui trouver un système de communication alternatif peut évidemment l'aider

Il faut alors penser à lui permettre d'exprimer ses émotions, mais aussi s'il a mal quelque part.

 

 

Si le niveau de l'élève le permet, il est possible de construire ensemble des scénarios sociaux qui permettent de décomposer les actions, donc de les rendre simples pour l'élève avec autisme, même quand il est en crise.

 

 

Remarque : cet article était une page... mais je n'ai le droit qu'à 30 pages, alors j'ai dû le changer de place !

Je vais maintenant pouvoir écrire une autre page !! Désolée pour le dérnagement !

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 14:18

Voici un article qui date de mardi dernier (14 février 2012), et qui est très encourageant !!

 

Le début :

 

Roselyne Bachelot était en déplacement dans le Valenciennois hier matin. La ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale est venue inaugurer le SESSAD ALISSA (1) d'Aubry-du-Hainaut. Elle ne s'est pas contentée de couper le ruban. Elle a aussi débloqué 900 000 euros de sa réserve ministérielle pour un projet de SESSAD et d'IME dans le Valenciennois. Vingt millions vont aussi permettre de créer des places pour les autistes dans la région. ...

 

 

 

 

 

le lien pour tout lire...

 

 

 

 

 

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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 18:26

Dans le cadre de la Journée Mondiale de l’autisme du 02 avril 2012, une Journée Régionale d’étude sur les publications de la HAS et de l’ANESM sur l’autisme et autres TED (Etat des connaissances et diverses Recommandations récentes : logiques, enjeux et impacts sur les pratiques), est organisée à l'IRTS de Loos vendredi 30 mars 2012

 

voir ici pour avoir le programme et la fiche d'inscription

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 14:36

J'aime beaucoup Howard Buten !

 

 

Je viens de retrouver sur mon ordi quelques citations de lui que j'avais recopiées de son livre "Ces enfants qui ne viennent pas d'un autre planète : les autistes", chez Gallimard jeunesse sorti en 1995. A chaque fois que je les lis, ça m'émeut !!

 

Je trouve sa vision des choses très juste, et j'adore la façon dont il parle des enfants autistes : il décrit comme personne l'émotion qu'on peut ressentir en leur présence...

 

 

Voilà quelques lignes de lui, pour que vous ayez envie de lire ses livres :

 

 

J’ai cherché ‘communiquer’ dans le dictionnaire (ceux qui savent pas ce que c’est qu’un dictionnaire n’ont qu’à chercher le mot dictionnaire dans un dictionnaire) et j’ai vu que ça voulait dire : établir une relation avec. Moi, le premier jour, j’ai senti que j’avais une relation très forte et très particulière avec les enfants autistes. Pas du tout comme les relations que j’ai avec mes autres amis. Quelque chose de spécial. [...]

Mais alors, s’il est possible d’être bien avec les autistes, d’apprendre à partager leur culture, pourquoi veut-on qu’ils cessent d’être autistes pour devenir comme nous ? Une raison, c’est que les gens pensent que ces enfants souffrent d’être autistes. [...]

J’aimerais que tout le monde voie les autistes pour me donner un avis là-dessus. D’après moi, ils peuvent, comme nous tous, être assez malheureux par moments – on le voit bien, quand ils se mettent à crier d’une certaine façon ou à se taper très fort sur la tête. Mais je crois que par moment, ils sont très heureux aussi.

Être différent, c’est pas forcément être malheureux. Et je crois même que c’est plutôt nous qui sommes malheureux que les autistes soient différents.

 

 

 

 

 

Depuis toutes ces années que je passe du temps en compagnie des autistes, des enfants-fête foraine, des enfants-surprises, j’ai l’impression de les connaître de mieux en mieux et de les apprécier de plus en plus.

Il m’arrive aussi d’en discuter avec les gens.

Tu as ceux qui disent que les autistes font toujours comme si on n’était pas là.

Moi, plus je passe de temps avec eux, plus je m’aperçois que ce n’est pas vrai.

Bien sûr, ils ne te regardent pas aussi souvent que les autres, mais quand ils te regardent, c’est avec le regard projecteur de diapos et c’est un regard qui vaut bien tous les autres, un regard qu’on ne regrette pas d’avoir attendu.

Quand on va vers eux, quand on les appelle, bien sûr, c’est vrai aussi qu’ils font souvent comme s’ils ne voyaient pas, comme s’ils n’entendaient pas. Mais quand c’est un autiste qui vient vers toi, quand c’est un autiste qui t’appelle en te tendant la main ou en prenant doucement ton bras, c’est chaque fois une surprise.

C’est bien les surprises, non ?

 

 

 

Tu as ceux qui disent que les autistes font toujours comme si on n’était pas là. Moi, plus je passe de temps avec eux, plus je m’aperçois que ce n’est pas vrai. [...]

D’autres me disent que les autistes ne jouent pas. Et c’est vrai qu’ils ne jouent pas aux mêmes jeux que les enfants à l’école. Ils ont leurs jeux à eux. [...]

D’autres encore prétendent que les autistes ne font jamais de câlins et refusent qu’on leur en fasse. C’est pas vrai ! Le truc, c’est qu’ils choisissent leur moment. Et quand on leur propose un moment qu’ils n’ont pas choisi, ils sont pas d’accord. [...]

Enfin, il y a plein de gens qui pensent que les autistes ne communiquent pas, que c’est le plus grand problème. Voyons ça de plus près. Évidemment, comme ils ne parlent pas, ils ne racontent pas d’histoire et ne donnent pas d’informations du genre : « T’as vu le mec sur le banc là-bas, il a un chapeau pas croyable. » [...]

Mais il y a pas que ça, comme communication. Il suffit que quelqu’un nous fasse ressentir quelque chose, même sans parler. [...]

Moi, les autistes arrêtent pas de me faire ressentir des choses ; chaque fois qu’un autiste me regarde, chaque fois qu’il vient vers moi, et puis encore, leur façon de se tenir.

Tout quoi.

 

 

 

 

Les enfants autistes que j’ai rencontrés, j’ai pensé qu’ils avaient une culture à eux.

Qu’ils chantonnaient une musique à eux, qu’ils faisaient des bruits et c’était leur langue à eux, qu’ils se balançaient et c’était leur danse à eux.

Bizarre, quoi, un peu comme s’ils venaient d’un autre pays – et même d’une autre planète.

Mais justement non, ce qui est bien, c’est qu’ils sont de chez nous.

On les a sous la main.

Ils ont forcément plein de choses à nous apprendre, même quand ce qu’ils font nous effare. Faut savoir en profiter.

 

 

 

 

 

 

 

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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 18:03

Il est bien souvent très difficile, pour une personne avec autisme, de faire un choix...

 

On lit ça souvent, et je le remarque sur la plupart de mes élèves, mais je ne sais pas bien si c'est dû à leurs difficultés de compréhension, ou alors si c'est parce qu'il est difficile de se rendre compte des conséquences d'un choix... ou pour d'autres raisons !

 

Toujours est-il que j'ai un élève qui peut passer une demie heure à choisir entre deux magazines quand il a mérité d'en acheter un (c'est une récompense pour lui)...

Je pense qu'il a peur de se tromper en fait... et que du coup, il n'arrive pas à se décider...

 

Un enfant, quel qu'il soit, se rend-il compte que chacun de ses choix aura des conséquences ??

Je n'en suis pas sûre !!

 

Si on y réfléchit, les personnes avec autisme de haut niveau ont souvent des capacités mathématiques peu communes... peut-être que pour elles, les choix sont plus compliqués à faire parce qu'elles en mesurent justement méthodiquement chaque conséquence !

Parce qu'après tout, pour faire un choix judicieux, il faut commencer par mesurer l'impact de chaque possibilité du choix, afin de juger quel est celui qui sera le plus avantageux, ou le plus intéressant pour nous.

 

Résoudre un choix est donc personnel, et c'est aussi ce qui peut être difficile pour les personnes avec autisme : réussir à se projeter afin de savoir si elles apprécieraient ou non une position future, alors qu'elles vivent dans le concret et ont du mal à imaginer.

 

 

Dans le livre d'Eric Schopler (déjà cité) que voilà :

schopler

 

il y a une idée de jeu pour apprendre à faire un choix.

C'est un jeu en forme de fleur, pour ceux qui le connaissent mais ne le visualiseraient pas...

Il est bien fait, mais je me suis vite rendue compte qu'il était beaucoup trop compliqué pour mes élèves ! Alors j'ai inventé un niveau intermédiaire, un autre jeu à faire avant celui là.

 

Si cela vous intéresse, allez voir cette page :  Les jeux des choix (désolée, elle n'est pas encore finie).

 

 

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 08:52

Voici un lien où vous pourrez lire le compte-rendu d'une conférence de 2004 :

Le "dressage pavlolien" des freudiens. Comprendre le conflit psychanalyse - psychologie scientifique.

 

Attention ! C'est un texte qui est long et qui a besoin de toute notre attention pour être bien suivi à l'écrit...

Mais si vous avez 5 minutes et que ce sujet vous intéresse, vous allez adorer !!

 

 

Merci au " Au bonheur d'Elise" qui m'a fait découvrir ce lien !!!

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 14:35

Ces projets sont obligatoires pour chaque élève dans le milieu spécialisé.

 

Ce sont des bilans faits chaque année pour réfléchir aux compétences qui sont à travailler pour chacun.

 

Pour les réaliser, il faut bien sûr avoir une idée très précise du niveau de l'élève dans chaque domaine d'enseignement.

 

Voilà la façon dont il faut s’y prendre :

1°) il faut s'appuyer sur ce que l'élève sait faire, partir de ses réussites dans chaque domaine d'apprentissage.

2°) bien sûr, il faut aussi prendre en compte ses difficultés, afin de ne pas être trop enthousiaste : les compétences qu'on doit décider de travailler doivent être abordables !

3°) en gardant bien à l'esprit les deux premières parties (ci dessus), il faut alors lister chaque compétence qu'on décide de travailler dans l'année à venir. Ce sont des compétences qui appartiennent à la zone proximale de développement (ZPD) de l'élève.

4°) pour finir, on peut définir au cours de quel exercice ou de quelle situation il sera possible de travailler ces compétences tout au long de l'année.

 

 

 

Quand je ne travaillais pas encore avec des élèves atteints d'autisme, je réalisais ces projets en fonction des groupes de travail de ma classe et l'individualisation était limitée : je faisais par exemple la même séance de lecture pour tout un groupe classe de niveau CP, même j'adaptais les aides données ou les référents à chacun...

 

Maintenant, comme je n'ai que 6 élèves dans ma classe, et qu'ils ne sont jamais tous ensembles en classe en même temps, j'ai vraiment les moyens d'individulaiser absolument tout.

Chaque élève est évalué très précisément sur toutes les compétences de sa ZPD.

 

Cela me donne énormément de travail en début d'année, car il faut non seulement que j'évalue de façon très précise, mais il faut aussi que je tente d'anticiper sur l'année à venir.

Il faut que je réféchisse pour ne travailler que les compétences primordiales, celles qui vont servir le plus à chacun en fonction de son profil, de ses projets d'avenir s'il en a, des voeux de ses parents, et de ses possibilités, de sa vitesse de progression...

 

Je suis bien aidée par ma collègue bien sûr !!! C'est la cinquième année que nous travaillons ensemble, c'est elle qui m'a tout appris quand je suis arrivée et elle s'occupe de mes élèves depuis leur entrée dans l'établissement jusqu'à leur arrivée dans ma classe.

Quand un élève arrive dans ma classe, elle me donne toujours des évaluations très complètes : je sais absolument tout de lui !!

 

 

Je me laisse le mois de septembre pour préciser exactement la façon dont je vais travailler avec chacun et je rédige les projets individuels pendant les vacances de Toussaint.

Je mets en général une journée complète (6 à 7h) par élève pour décortiquer tous les bilans de ma collègue, chaque évaluation que je fais passer moi même, et en fonction du comportement, des voeux et des possibilités de chaque élève, je décide de ce qu'on va travailler durant l'année qui arrive.

A la fin de la journée, j'ai créé les livrets de compétences (un pour moi plus celui dont je parle ici : Le problème de l'évaluation qui est imagé et sert à l'élève) et le projet personnalisé.

 

Voilà la trame que j'utilise pour faire chaque projet individuel (j'ai retranscrit ce document dans word, mais il n'est pas de moi ! je l'ai trouvé très bien fait donc je l'utilise, merci à celui qui l'a inventé !)

Je les imprime sur des feuilles A3, cela fait comme une copie double et c'est un format que je trouve très pratique :

projet-individuel-trame1.jpg

projet-individuel-trame2.jpg

projet-individuel-trame3.jpg

projet-individuel-trame4.jpg

 

En ouvrant la "copie double", on voit bien, en page centrale, les réussites, les difficultés, les compétences à atteindre et la façon d'y arriver. Et ce, décrypté pour chaque domaine pédagogique.

Tout est éclairci dans ma tête quand ces documents sont remplis : l'année n'a plus qu'à se dérouler tranquillement, je sais parfaitement ce que je dois faire avec chacun.

 

Voici un exemple rempli (j'ai enlevé celui de la semaine dernière, parce que celui-ci est plus complet) :

 

projet-individuel-exemple1.jpg

projet-individuel-exemple2.jpg

 

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 12:09

Réservez votre soirée du 16 décembre sur ARTE !

 

Quelques infos ici.

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